Gérer votre croissance : quelles technologies sont les plus pertinentes en PME ?

Un texte de Sophie Rodari Granier – SIMAX

La première chose qui nous vient à l’esprit quand on parle de digitalisation ? Je pense à rapidité, liberté du lieu de travail, évolutivité, adaptation, opportunités, mais aussi menaces.
J’accompagne tous types d’entreprise dans leur transition numérique et pourtant il y a seulement quelques années, ces notions n’existaient pas pour moi et beaucoup d’entre vous !
Nous sommes de la génération qui n’est pas née avec elle et s’est retrouvée téléportée avec un tas d’outil digitaux en l’espace de quelques années.
Je me souviens encore du premier ordinateur de la famille avec l’arrivée d’internet dans ma petite campagne, un bon gros vieux Macintosh, alors qu’aujourd’hui les enfants naissent presque avec un smartphone dans les mains.
Ce je que je veux vous illustrer ici c’est qu’en à peine 10 ans, nous avons dû apprivoiser et nous adapter à de nouveaux outils qui sont devenus la norme.
Comme moi, vous avez connu le papier Carbonne, le fax. Puis les mails et les réseaux sociaux. Vous avez connu l’arrivée du smartphone et de la tablette.
Vous avez découvert la signature électronique, les QR Code, vous avez vu arriver les objets connectés et la réalité augmentée.
Et pourtant la digitalisation en entreprise ça coûte cher !
Vous avez vu Titanic ?
Figurez-vous, que nous assistons déjà au naufrage de l’entreprise traditionnelle face à l’entreprise digitale. Les entreprises qui font le choix de rester dans le monde physique ont de plus en plus de difficultés. Face à ce constat il y a deux attitudes possibles à adopter s’offrent aux entreprises :
La première : Monter dans les canaux de sauvetage de la digitalisation forcée. On met en place des réseaux sociaux sans savoir comment les utiliser, un site internet e-commerce sans s’occuper de référencement et savoir l’impact que cela pourrait avoir sur nos stocks, ou bien encore un logiciel de gestion très couteux sans s’investir dans le projet.
C’est d’ailleurs pourquoi, je vais vous révéler le secret le mieux gardé des logiciels de gestion.
Ce secret, c’est lorsque vous mettez en place un ERP, la probabilité que cela se termine par un échec est de 50%.
Lorsque vous mettez en place une CRM, ce taux est de 70%.
Ces chiffres sont dramatiques dans un contexte où le télétravail est devenu la norme et où les outils de soutien aux équipes sont devenus des facteurs de survie des entreprises.
Et puis il y a l’idée inverse de monter dans le fast boat de la digitalisation réfléchie. C’est le moment d’appliquer ma vision de chef d’entreprise et de saisir les opportunités que m’offre le numérique.
Quand une entreprise décide de se digitaliser, qu’est-ce qu’elle achète ? Elle achète de l’organisation, c’est-à-dire un entonnoir de conversion efficace et des processus performants. Cependant, la digitalisation du monde qui nous entoure ne cesse de s’accélérer. Les compétences techniques sont rares et couteuses, certaines solutions sont difficilement adaptables. De plus en plus de solutions packagées voient le jour mais c’est à l’entreprise de s’adapter à la solution alors que ce devrait être l’inverse !
C’est là qu’intervient la révolution dont je vais vous parler. Cette révolution c’est le NO CODE !
L’idée du no code est aussi vieille que l’idée du code. Parce que les programmeurs ils ont très vite découvert…que le code c’est chiant !
Tu exécutes un traitement qui transforme ce que tu as écrit en 0 et en 1 pour la machine, ce n’est pas fun, long, technique, et surtout très cher.
Pour que vous compreniez un peu mieux ce que c’est le no code… Je vais vous dire que vous avez tous plus ou moins déjà fait du no code sans le savoir. Si vous avez déjà utilisé un tableur Excel, vous êtes arrivé à créer un tableau qui stocke de la donnée, qui en fait des calculs et des graphiques…. Et tout ça sans programmer.
Si vous avez déjà créé un site internet avec WordPress ou Wix par exemple, vous avez fait du No code.
Ce n’est pas très technique, c’est plus graphique et c’est plus fun. C’est plus rapide et c’est moins cher.
Et je ne suis pas la seule à dire que c’est la prochaine révolution digitale. L’agence Gartner a annoncé que d’ici 2024, 64 % des logiciels vendus dans le monde seront réalisés en NO code.
Et pour les entreprises ça change quoi ?
C’est une chance d’enfin gagner la course effrénée entre le besoin et la mise à disposition des outils digitaux qui y répondent.
Un bel exemple de l’utilisation d’une plateforme de développement No Code à des fins citoyennes.
L’exemple d’une plateforme de réponse à la crise sanitaire à New York : Déploiement en 72h et 0 ligne de code.
En effet, la ville a développé une application gratuite conçue comme un outil destiné à fournir des informations facilitant les prises de décisions relatives à la gestion de l’épidémie.
Les habitants peuvent en quelques clics transmettre des informations concernant leur état de santé. Ainsi, les autorités de la ville peuvent identifier en temps réel l’état d’avancement de l’épidémie.
Un temps de développement aussi réduit montre que les plateformes No Code peuvent contribuer à résoudre certains problèmes de société en un temps record, pour des projets ambitieux.
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