Un texte de Denis Ouimet, InstitutM3i
La résilience du dirigeant a un effet majeur sur la capacité de son organisation à conserver son équilibre dans un environnement de mouvance continuelle.
Il fut, encore récemment, une époque où on entendait parler de « gestion du changement » comme un processus obligatoire permettant d’accéder, par la suite, à une période de stabilité et d’accalmie après une phase de turbulence durant laquelle tous s’étaient sentis bousculés.
La réussite du dirigeant s’appuyait sur sa capacité de mettre chacun de ses collaborateurs à contribution dans une démarche structurée jalonnée de balises claires et de cibles facilement identifiables.
Aujourd’hui, la mouvance continuelle assaille les organisations de toutes parts et bouscule tout en laissant de plus en plus de zones grises dans la planification et la réalisation de démarches d’adaptation aux besoins du moment constamment modifiés et parfois diamétralement opposés.
Dans ces circonstances, les employés se tournent vers leurs dirigeants comme s’ils étaient des phares pour les guider dans ces incessantes périodes de turbulence.
Plus grande sera la capacité de résilience du dirigeant, plus facile sera l’adaptation de son entreprise à la mouvance continuelle.
Cette résilience est constituée de 5 facteurs :
- Attitude positive,
- Le sens de responsabilité personnelle,
- Le contrôle des tensions,
- La capacité d’organisation et
- L’attitude proactive.
